Dans cet article vous trouverez les meilleurs livres (les plus populaires) sur Le Capitalisme.


Deux ou trois choses que l’on ne vous dit jamais sur le capitalisme (Ha-Joon Chang)

Le livre

Sur un ton léger, non sans humour et avec un grand talent de vulgarisateur, l’étoile montante de l’économie hétérodoxe anglo-saxonne démolit 23 contre vérités économiques continuellement diffusées par le discours dominant et les médias, 23 mythes à propos du capitalisme contemporain.

On découvre ainsi que : les marchés libres n’existent nulle-part, les politiques de libre-échange n’ont jamais sorti un pays de la pauvreté et la firme globale apatride est une légende.

L’invention du lave-linge a bien davantage changé le monde que celle d’Internet et il nous faudrait des marchés financiers moins efficients et non pas davantage.

On a pas besoin de bons économistes pour mener de bonnes politiques économiques ; nous ne sommes pas dans une économie post-industrielle ; enrichir les riches n’enrichit pas les autres … et encore deux ou trois autres choses !

L’auteur

Ha-joon Chang, né le 7 octobre 1963 en Corée du Sud, est un économiste hétérodoxe de premier plan, spécialisé en économie du développement. Il enseigne actuellement l’économie politique du développement à l’université de Cambridge.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 360
  • Date de parution : 18/10/2012
  • Éditeur : Seuil
  • Collection : Sciences humaines H.C.
  • Format : 20 cm x 14 cm

Le champignon de la fin du monde – Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme (Anna Lowenhaupt Tsing et Philippe Pignarre)

Le livre

L’enquête de terrain d’Anna Lowenhaupt Tsing commence dans les forêts dévastées de l’Oregon aux États-Unis, où les grands pins ponderosas ont été coupés pour alimenter l’insatiable industrie du bois, et se termine dans celles du Yunnan, où la marchandisation fait des ravages dans les campagnes, après être passée par la Laponie et le Japon.

Le sujet du livre ? Le matsutake, un champignon très cher au Japon qui ne pousse quasiment plus sur l’archipel nippon et qu’il faut donc importer. Anna Tsing va explorer les mondes que ce champignon éclaire ou même fabrique. Il n’est donc pas un prétexte ou une métaphore mais une loupe pour observer le monde.

Les cueilleurs de l’Oregon sont des réfugiés d’Asie du Sud-Est, des vétérans des guerres américaines ne pouvant plus vivre en ville, des sans-papiers …

Les auteurs

Anna Lowenhaupt Tsing, née le 20 octobre 1952, est une professeure américaine d’anthropologie. Elle travaille à l’université de Californie à Santa Cruz dans la division des humanités, le département des études féministes et dans le département des études environnementales.

Philippe Pignarre (né en 1952) est un essayiste et éditeur français. Ayant suivi une formation en histoire, il devient fortuitement éditeur. Il est à l’origine d’une édition des essais en sciences humaines, psychiatrie et épistémologie. Il a été directeur de la communication des laboratoires Synthélabo au sein desquels il créa l’Institut Synthelabo pour le progrès et la connaissance (1990). Cette initiative originale de mécénat éditorial rencontra un public grâce à la liberté de ton de la collection « Les Empêcheurs de penser en rond ». Lorsqu’en 1999 Synthélabo fut racheté par Sanofi pour devenir le groupe Sanofi-Synthélabo, Philippe Pignarre fut licencié.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 416
  • Date de parution : 31/08/2017
  • Éditeur : Empêcheurs De Penser En Rond
  • Collection : Les empêcheurs de penser en rond
  • Format : 20 cm x 14 cm

Résumé en vidéo


Impasse Adam Smith (Jean-Claude Michéa)

Le livre

Combattre l’utopie libérale et la société de classes renforcée qu’elle engendre inévitablement passe aujourd’hui par une rupture radicale avec l’imaginaire intellectuel de la gauche.

Certes, l’idée d’une telle rupture pose à beaucoup de graves problèmes psychologiques, car la gauche, depuis le XIXe siècle, a surtout fonctionné comme une religion de remplacement (la religion du «Progrès»).

Toutes les religions ont pour fonction première de conférer à leurs fidèles une identité, et de leur garantir la paix avec eux-mêmes.

J’imagine même sans difficulté que de nombreux lecteurs tiendront cette manière d’opposer radicalement le projet philosophique du socialisme originel et les différents programmes de la gauche et de l’extrême-gauche existantes pour un paradoxe inutile, voire une provocation aberrante et dangereuse, de nature à faire le jeu de tous les ennemis du genre humain.

J’estime, au contraire, que cette manière de voir est la seule qui donne un sens logique au cycle d’échecs historiques à répétition. Elle qui a marqué le siècle écoulé et dont la compréhension demeure obscure pour beaucoup, dans l’étrange situation qui est aujourd’hui la nôtre.

De toute façon, c’est à peu près la seule possibilité non explorée qui nous reste, si nous voulons réellement aider l’humanité à sortir, pendant qu’il en est encore temps, de l’impasse Adam Smith.

L’auteur

Jean-Claude Michéa (né en 1950) est un professeur de philosophie retraité et philosophe français, auteur de plusieurs essais consacrés notamment à la pensée et à l’œuvre de George Orwell. Socialiste libertaire, il est connu pour ses positions engagées contre les courants dominants de la gauche qui, selon lui, a perdu tout esprit de lutte anticapitaliste pour laisser place à la « religion du progrès ».

Infos utiles

  • Nombre de pages : 192
  • Date de parution : août 2010
  • Éditeur : Flammarion
  • Collection : Champs essais
  • Format : 17 cm x 10 cm

Que faire ? (Alain Badiou et Marcel Gauchet)

Le livre

Un dialogue inédit et exclusif entre deux des philosophes les plus influents de notre temps et qui ne s’étaient jamais rencontrés.

Alain Badiou, figure de proue de la gauche radicale dans le monde et principal avocat de l’idée communiste, et Marcel Gauchet, représentant majeur de l’antitotalitarisme et défenseur de la démocratie libérale. Ensemble, ils font le bilan de l’Histoire et répondent chacun à leur manière à la question : l’Idée communiste peut-elle survivre à l’Histoire ?

Un débat de fond, sans concession, entre deux intellectuels aux positions diamétralement opposées, mais qui se rejoignent sur la nécessité de redonner du sens à la politique et qui s’interrogent sur l’opportunité, face à la crise du capitalisme, de relancer une hypothèse mise à mal par l’Histoire.

Les auteurs

Alain Badiou est un philosophe, romancier et dramaturge français né à Rabat (Maroc) le 17 janvier 1937. Son père, Raymond Badiou, résistant SFIO, fut maire de Toulouse de 1944 à 1958. Ancien élève de l’École normale supérieure, cacique de l’agrégation de philosophie en 1960, il enseigne d’abord en lycée (tout en collaborant ponctuellement avec l’ENS). Puis à la faculté de Lettres de Reims (collège littéraire universitaire), où il fut au centre des « événements », en militant sur l’aile gauche du Parti socialiste unifié (PSU) (dirigé alors par Michel Rocard), avant d’intégrer l’équipe du Centre universitaire expérimental de Vincennes dès sa création (année 1968-1969).

Il contribue au développement de cette Université (désormais Paris VIII, déplacée de Vincennes à Saint Denis) durant une trentaine d’années. Il devient professeur à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm en 1999, puis professeur émérite dans cette institution.

Marcel Gauchet est un philosophe et historien français né en 1946 à Poilley (Manche). Directeur d’études émérite à l’École des hautes études en sciences sociales (Centre de recherches politiques Raymond Aron), il fut rédacteur en chef de la revue Le Débat (Gallimard), l’une des principales revues intellectuelles françaises, qu’il a fondée avec Pierre Nora en 1980 et qui disparut en 2020.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 162
  • Date de parution : 09/10/2014
  • Éditeur : Philo Magazine
  • Format : 20 cm x 13 cm

Les trois mondes de l’État-providence (Gosta Esping-Andersen)

Le livre

Cet ouvrage a été publié en 1990 et a tout de suite été considéré comme un grand livre, traduit en plusieurs langues dont en français en 1999. Cette nouvelle édition bénéficie d’une nouvelle traduction.

L’objectif de l’auteur n’est pas une analyse de la protection sociale dans une perspective d’amélioration sociale, mais de rendre compte de l’émergence et du développement des Etats-providence sur le plan international et de nous montrer les différences parfois considérables existant entre États contemporains dans la manière d’envisager la protection des citoyens des aléas de la vie moderne.

L’auteur décrit le processus par lequel le capitalisme du XIXe siècle se civilise peu à peu en apprenant à traiter les êtres humains de manière différente des marchandises. Il nous montre que les Etats-providence diffèrent par leurs origines, leurs motivations, leur nature, mais qu’il est possible de repérer des régularités et des proximités de sens. Il propose donc trois modèles ou trois mondes de l’État-providence.

Cet ouvrage fondamental est un outil de réflexion pour mesurer les évolutions en cours et un guide pour évaluer ce que nous pouvons et devons faire.

L’auteur

Gøsta Esping-Andersen (né en 1947) est un sociologue danois. Il est actuellement professeur à l’université Pompeu Fabra de Barcelone. Il a auparavant enseigné à Harvard, Florence, et Trente. Par ailleurs, il est connu pour sa participation aux réflexions animées par les organisations internationales telles que l’OCDE, l’ONU, la Banque mondiale ou la Commission européenne. Ses recherches s’intéressent de façon large aux inégalités sociales, et aux comparaisons internationales des systèmes de protection sociale et de politiques publiques en matière notamment d’emploi.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 314
  • Date de parution : avril 2007
  • Éditeur : Puf
  • Collection : Lien Social
  • Format : 21 cm x 15 cm

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