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Dans cet article vous trouverez les meilleurs livres (les plus populaires) sur Joachim Murat.


Le sabre de l’Empire (Michel Peyramaure)

Le livre

Le récit épique de la vie de Joachim Murat, fils d’aubergiste devenu roi de Naples.

Destin exceptionnel que celui de Joachim Murat (1767- 1815), dernier-né des onze enfants d’un aubergiste du Quercy qui, destiné à une carrière ecclésiastique, entra dans l’armée en tant que simple soldat et finit maréchal d’Empire et roi de Naples.

Raconter la vie de Murat, c’est ranimer le souvenir de la geste napoléonienne tant ses exploits épousent l’histoire de la Révolution, du Consulat et de l’Empire. Première campagne d’Italie, campagne d’Égypte, Marengo, Austerlitz, Iéna, la Moskowa … : Murat est de toutes les expéditions et se distingue par son courage et son intrépidité sur tous les champs de bataille.

Charismatique et flamboyant, il faisait de l’ombre aux plus grands, y compris à son beau-frère, Napoléon Ier, qui reconnaissait pourtant en lui le meilleur ” sabre de l’Empire “.

C’est au personnage fictif de Jean, orphelin recueilli par la famille de Murat, que Michel Peyramaure fait endosser le rôle de biographe de ce héros des plus romanesques.

L’auteur

Michel Peyramaure est né à Brive, en Corrèze, en 1922. Au sortir du collège, il travaille dans l’imprimerie de presse de son père avant de devenir journaliste et de se consacrer à la littérature. Son premier roman, Paradis entre quatre murs, publié par Robert Laffont en 1954, est encore en librairie.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 360
  • Date de parution : 01/10/2015
  • Editeur : Robert Laffont
  • Collection : Roman
  • Format : 21 cm x 13 cm

Joachim et Caroline Murat (Michel Lacour-Gayet)

Le livre

C’est en 1800, à trente-trois ans, que Joachim Murat, douzième enfant d’une modeste famille de la Bastide-Fortunière (près de Cahors), épousa Caroline, dix-huit ans, la plus jeune sœur de Bonaparte.

Sans son intervention musclée, le coup d’État de Brumaire, où Napoléon jouait son avenir, aurait probablement échoué. Michel Lacour-Gayet, avec rigueur et minutie, raconte, à partir de sources nombreuses et les plus sûres, la trajectoire ambitieuse, fastueuse et finalement tragique du plus brillant cavalier de l’Empereur, et de son épouse, une jeune femme intelligente et artiste, dont les écarts amoureux – qu’ils soient dus à la passion ou simplement à l’intérêt – ne mirent jamais à mal le profond attachement qu’elle portait à son mari.

Maréchal et prince d’Empire en 1804, grand-duc de Berg en 1806, Murat, comme Caroline, aspirait à des positions encore plus prestigieuses.

Ambitionnant le trône de Pologne, puis celui d’Espagne, ils durent “se contenter ” de celui de Naples. Mais Murat se voulait roi à part entière et non simple vassal de l’Empire : c’était répondre à l’aspiration profonde des Napolitains, mais aller à l’encontre des vues de Napoléon.

Ces conflits d’intérêt n’empêchèrent pas Murat de rejoindre l’Empereur pour commander sa cavalerie avec un incomparable brio au cours des campagnes de 1812 et 1813, tandis que Caroline, à Naples, assurait la régence.

Quand les revers militaires vinrent confirmer que l’ambition de Napoléon était allée trop loin, Murat le supplia de répondre aux offres des Puissances coalisées qui auraient permis de sauver l’essentiel. Jamais Napoléon ne répondit à ces appels.

Murat et Caroline cherchèrent alors à sauver leur royaume. Un revirement de dernière minute, lors des Cent Jours, rejeta Murat dans le camp de l’Empereur mais il était trop tard. Son ambition de réaliser l’unité italienne était elle-même prématurée.

La fin de Murat est pathétique. Réfugié en Provence, puis en Corse, il tenta l’impossible reconquête de son merveilleux Naples. Le roi Bourbon, rétabli sur son trône, le fit fusiller. Caroline lui survivra une quinzaine d’années sous le nom de comtesse de Lipona. Louis-Philippe, roi des Français, saura reconnaître ses mérites.

L’auteur

Michel Lacour-Gayet, licencié en histoire, diplômé de sciences-Po, déporté à Buchenwald avant de faire une grande carrière industrielle, a écrit une très intéressante biographie de Marie Caroline de Naples, une adversaire de Napoléon (Tallandier, 1990), dont les Murat sont une suite logique.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 383
  • Date de parution : décembre 1998
  • Editeur : Perrin
  • Format : 24 cm x 16 cm

Murat – Présenté par son altesse le prince Murat (Frédéric Hulot)

Le livre

Fils d’un maître de poste du Quercy, Joachim Murat né en 1767 fit, grâce aux protecteurs de son père, de solides études classiques.

Séminariste par obligation, mais bientôt soldat par vocation, ce cavalier par instinct devint un pur produit de la Révolution. Bénéficiant de puissants appuis, il eut alors un étonnant début de carrière sans aller au feu une seule fois.

Devenu par hasard un adjoint de Bonaparte, Murat se révéla très vite un entraîneur d’hommes intrépide et, en même temps, un génial tacticien de la cavalerie dans toutes ses utilisations.

Grâce à lui, Napoléon concrétisa ses plus étincelants succès : les victoires d’Austerlitz, d’Iéna, d’Eylau n’auraient sans doute pas eu lieu sans son exceptionnel concours. Pourtant, et bien que Murat ait épousé la sœur du futur empereur, Caroline Bonaparte, les relations entre les deux hommes ne furent à aucun moment confiantes et détendues.

Ils avaient besoin l’un de l’autre mais ne s’aimèrent jamais. Poursuivant son ascension (maréchal en 1804, grand-duc de Berg puis roi de Naples en 1808), frustre dans ses légitimes ambitions, continuellement bridé par Napoléon, Murat, esthète et soldat prodigieux, fut aussi, avec l’aide de son ami Agar, un excellent administrateur.

Après avoir largement contribué à la gloire militaire de l’Empire, il estima que son devoir était désormais de se consacrer à la sauvegarde de son propre royaume. Homme complexe, il eut des divergences avec la politique de Napoléon sur son déclin, d’où sa position critiquée par beaucoup, mais largement incomprise, qui marqua les dernières années de son règne.

Sa fin grandiose et tragique est à l’image parfaite de sa personnalité flamboyante.

L’auteur

Frédéric Hulot, spécialiste de l’histoire militaire, a publié de nombreux livres consacrés au Premier Empire, et notamment huit biographies de maréchaux publiées aux éditions Pygmalion. Il est aussi l’auteur des ouvrages suivants : Les Frères de Napoléon, Le Général Moreau, etc.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 320
  • Date de parution : février 1998
  • Editeur : Pygmalion
  • Collection : Pygmalion Histoire
  • Format : 24 cm x 15 cm


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