Dans cet article vous trouverez les meilleurs livres (les plus populaires) sur la finance verte.


Détox finance (Stéphane Voisin et Jean-Baptiste Bellon)

Le livre

Les banques sont comme un toxicomane, qui serait également dealer et membre d’un cartel. Quel crédit, dès lors, accorder à leurs promesse de rédemption ? 

Cet ouvrage propose de décontaminer le système. Non en faisant que le métier de banquier “redevienne ennuyeux”, comme le propose Jacques Attali, mais en favorisant une utilisation saine et positive du talent des banquiers, grâce à des produits financiers au service de la vraie économie, à l’investissement responsable, à une réforme de l’ordre monétaire et bancaire.

Les auteurs

Stéphane Voisin est analyste financier, expert ESG. Il coordonne le programme de recherche sur la finance durable à l’Institut Louis Bachelier et enseigne à Dauphine-PSL et Sciences Po.

Jean-Baptiste Bellon est analyste financier, expert du secteur bancaire et ancien président de la SFAF (Société des analystes financiers).

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  • Nombre de pages : 288
  • Date de parution : 15/08/2019
  • Editeur : Eyrolles
  • Format : 22 cm x 15 cm

La finance verte commence à Paris (Philippe Zaouati)

Le livre

Suite au Brexit et aux incertitudes qu’il suscite, la place de la City est actuellement remise en cause : de nombreuses entreprises et institutions ont déjà annoncé qu’elles allaient quitter Londres pour une autre ville européenne.

Dans ce contexte, Paris a les cartes en main pour devenir un acteur incontournable de la finance verte. En effet, les Français sont à la pointe de l’expertise et de la mobilisation dans le domaine de la finance climatique, et plus largement de l’investissement responsable.

La capitale française est déjà leader sur le marché mondial des obligations vertes et des initiatives pour développer une économie bas carbone. Les accords de Paris ont également montré la capacité de la France à convaincre les États, ainsi que le monde économique et financier, à se mobiliser et à coopérer face à l’urgence climatique.

Dans l’élan de la COP21, les pouvoirs publics ont d’ailleurs organisé le « One Planet Summit » fin 2017.Pour Philippe Zaouati, Paris doit désormais atteindre certains objectifs : Verdir la finance : comment réactiver les dizaines d’engagements et de coalitions lancés lors des accords de Paris ?

Mobiliser ses parties prenantes : quels sont les éléments objectifs qui font de Paris une alternative crédible à la City ? Comment la finance peut-elle contribuer à son rayonnement ? Dessiner la finance de demain : comment définir la place financière idéale du XXIe siècle ? Comment transformer Paris selon ce modèle ?

L’auteur

Philippe Zaouati est le directeur général de Mirova, qu’il a créé. Mirova gère environ 4 Mds en actions, obligations, infrastructures et finance solidaire. Il était précédemment directeur général délégué de Natixis Asset Management, société de gestion d’actifs de 300 Mds du Groupe BPCE, en charge des équipes de développement commercial et de la division Investissement Responsable.

L’auteur est très impliqué depuis plusieurs années dans le développement de la finance responsable, en France et en Europe. Il a publié en 2009 Investir Responsable, en quête de nouvelles valeurs pour la finance, aux éditions Lignes de repères. Il a activement contribué au rapport sur l’économie positive, sous la direction de Jacques Attali, publié chez Fayard sous le titre Pour une économie positive.

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  • Nombre de pages : 104
  • Date de parution : 14/06/2018
  • Editeur : Rue De L’echiquier
  • Format : 21 cm x 14 cm

La finance verte (Julie Ansidei et Noam Leandri)

Le livre

La finance verte connaît un essor considérable depuis la COP21 et l’Accord de Paris. Le foisonnement de projets et d’initiatives justifie cette synthèse sur les principaux instruments de cette nouvelle finance, confrontée au risque climatique.

Elle en présente les développements les plus récents, tels que les green bonds, les marchés de permis d’émission, le rôle des banques centrales, le reporting et les stress tests.

L’ambition est que ce livre devienne un ouvrage de référence pour les étudiants en économie, finance et gestion qui doivent dorénavant intégrer les enjeux du développement durable.

Clair et accessible, il répondra également aux questions de professionnels du secteur et des décideurs publics, voire du grand public qui s’interroge sur le rôle du secteur financier en faveur d’un développement économique plus respectueux de l’environnement.

Les auteurs

Julie Ansidei, docteur en sciences économiques, travaille dans le domaine de la réglementation financière depuis une vingtaine d’années. Elle est responsable de l’unité “Stratégie et finance durable” de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Noam Leandri, économiste-statisticien, cadre de la Banque de France, a été conseiller “finance verte” de la ministre de l’Environnement et présidente de la COP21. Il est aujourd’hui secrétaire général de l’Agence de la transition écologique (Ademe).

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  • Nombre de pages : 128
  • Date de parution : 19/08/2021
  • Editeur : La découverte
  • Collection : Repères
  • Format : 19 cm x 12 cm

Finance verte – Marketing ou révolution ? (Beat Burgenmeier)

Le livre

La crise financière a conduit les banques à brader une valeur essentielle à leur bon fonctionnement, et dont elles s’étaient jusqu’alors prévalues : la confiance. En développant les investissements socialement responsables au-delà de tout marketing bancaire, celle-ci peut être regagnée. A condition toutefois d’infléchir nombre de pratiques actuellement en vigueur.

Pour évaluer une entreprise, l’analyse financière doit se référer au concept de “juste prix”, lequel traverse comme un fil rouge toute l’évolution de la pensée économique moderne. Mais le prix estimé n’est “juste” que s’il considère aussi les atteintes à l’environnement et à la cohésion sociale portées par l’entreprise. L’évaluation des risques et des incertitudes ne peut être laissée aux seuls acteurs financiers. A long terme, cette évaluation engage la société civile, et c’est pourquoi une finance partenariale doit être développée.

Le renforcement des réformes liées au développement durable est tout aussi impératif que la réduction des risques dus au système financier.

Dans cet essai clair et argumenté, Beat Bürgenmeier analyse les différents instruments à disposition pour provoquer un changement de comportements, essentiel et inéluctable, tant il est vrai que la responsabilité de la finance envers les générations futures est pleinement engagée.

L’auteur

Beat Bürgenmeier est professeur honoraire de l’Université de Genève et expert auprès d’instances gouvernementales et d’organisations non gouvernementales de plusieurs pays. Il s’est engagé depuis de nombreuses années pour une ouverture de la science économique aux problèmes environnementaux et sociaux.

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  • Nombre de pages : 256
  • Date de parution : 10/09/2015
  • Editeur : Presses Polytechniques Romandes
  • Collection : Économie Et Management
  • Format : 21 cm x 13 cm

L’illusion de la finance verte (Alain Grandjean et Julien Lefournier)

Le livre

Une partie de la finance devient « verte », censée favoriser la transition écologique et énergétique, voire sauver le monde pour les plus audacieux de ses défenseurs.

Impressionnante transformation quand la raison d’être de la finance reste … de faire de l’argent avec de l’argent ! Comment les mêmes acteurs financiers pourraient d’une part, faire ce qu’ils font normalement, c’est-à-dire maximiser le rendement de leurs investissements et, d’autre part, accepter de le réduire pour limiter la dérive climatique, dépolluer ou rendre l’air respirable ? « Obligations vertes », « green bonds », titres mirifiques, slogans prometteurs …

Certes tout le monde ne prend pas pour argent comptant ce storytelling généralisé. Mais le fonctionnement des marchés financiers est opaque et mal connu (y compris de nombre de banquiers « responsables » !).

Une grande variété d’acteurs et d’observateurs ont l’intuition que le récit proposé par la finance verte ne colle pas à la réalité mais n’arrivent pas à voir exactement où le bât blesse. Les auteurs le montrent : ce récit ne résiste pas à l’analyse. Ces produits ne constituent pas une nouvelle classe d’actifs qui favoriseraient la transition.

La finance ne fait ni mieux ni pire que ces entreprises qui se sont mises au « vert », au « durable » ou à « l’éco-responsable » de manière superficielle, exploitant une nouvelle forme de suggestion commerciale, un nouveau business. Malgré les belles promesses, la solution au financement de la transition ne viendra pas du marché lui-même car la transition implique un changement de modèle économique.

Les auteurs

Julien Lefournier, diplômé de l’Ecole des Mines de Paris, a travaillé pendant 25 ans sur les marchés financiers. Il a quitté l’industrie bancaire et intervient depuis dans différents groupes de travail (dont le projet Fortès) pour sensibiliser aux limites de la finance verte telle qu’elle se développe.

Alain Grandjean est président de la Fondation Nicolas Hulot et membre du Haut conseil pour le climat. Il est aussi co-fondateur et associé de Carbone 4, cabinet de conseil en stratégie climat. Il est l’auteur de Une monnaie écologique (Odile Jacob, 2020) et, aux Éditions de l’Atelier, de Financer la transition énergétique (2016, avec Mireille Martini).

Infos utiles

  • Nombre de pages : 243
  • Date de parution : 20/05/2021
  • Editeur : Atelier Ed De L’
  • Collection : Atelier Ed De L’
  • Format : 21 cm x 15 cm

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