Dans cet article vous trouverez les meilleurs livres (les plus populaires) sur le pacifisme.


Le pacifisme, une passion française (Yves Santamaria)

Le livre

De Sedan à Bagdad, les divers pacifismes français font l’objet de ce livre dans la mesure où ils signalent une position circonstanciée de refus de la guerre.

Les attitudes d’hostilité à la participation aux conflits furent tributaires de la mutation de deux éléments conditionnant également les choix bellicistes : le nationalisme – attentif tout autant à la décadence qu’à la menace externe – et la révolution sociale – y compris sous sa version soviétisée -, deux passions entretenant avec le pacifisme une concurrente et tumultueuse liaison. La chute du Mur et la « dérive des continents » enregistrée entre Vieux Monde et Amérique n’ont, que partiellement altéré cette relation triangulaire.

Le choc du 11 septembre 2001 n’a pas davantage gommé les liens tissés par les idéaux de réduction de la violence avec la démocratie et les Droits de l’homme. Mais les passions démocratiques ne jouent pas de façon univoque sur la perception du danger de guerre. Ressort majeur de mobilisation, la peur elle-même est un oracle malaisément décryptable : elle peut aussi bien nourrir l’interventionnisme que la tentation du repli.

Pourquoi mourir pour Strasbourg, Danzig ou Pristina et non à Grosny, Kigali ou Falloudja ? Dans tous les cas, les pacifistes savent, tout comme les partisans d’un engagement militaire, mobiliser les « valeurs » plutôt qu’évoquer les intérêts.

L’auteur

Yves Santamaria est agrégé d’Histoire-Géographie, docteur en Histoire et en Sociologie. Maître de conférences à l’IUFM des Pays de Loire et à l’IEP de Paris, il est notamment l’auteur de L’Enfant du malheur. Le PCF dans la « Lutte pour la paix », Seli Arslan, 2002.

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  • Nombre de pages : 352
  • Date de parution : février 2005
  • Editeur : Armand Colin
  • Collection : Histoire Au Present
  • Format : 21 cm x 15 cm

Les défis du pacifisme (Caroline Pivert)

Le livre

Nombreux sont ceux qui, malgré le scepticisme revenu, persistent à voir dans le phénomène Charlie les prémices d’un message universaliste qui voudrait convertir le monde à la paix démocratique. Et c’est justement cette volonté qui fonde leur conviction de voir enfin la guerre s’essouffler, voire mourir d’elle-même, dans le très long terme.

Mais pour cela, une véritable révolution des mentalités doit voir le jour, dans les esprits libres, ou du moins, libérés des préjugés, des réflexes de repli, des divisions stériles, pour renouer avec les grands idéaux pacifistes dont nous portons en nous l’héritage.

Simple utopie ou finalité possible de l’Histoire? Les arguments présentés ici iront en majeure partie dans ce sens, en les reliant au mieux à l’actualité.

Caroline Pivert livre ici sa pensée, en se basant notamment sur des connaissances acquises durant de nombreuses années d’études en sciences politiques. Est mis en exergue plus particulièrement dans cet ouvrage le « mouvement », sociétal, intellectuel aussi, né de la marche exemplaire du 11 janvier 2015, qui pourrait s’inscrire dans un phénomène plus large qualifié ici de révolutionnaire, en ce qu’il se positionne par essence sur le terrain des consciences, qui rejetteraient la guerre en elle-même.

Elle questionne, avec un optimisme qui tranche avec le discours ambiant plutôt morose, notre rapport à la violence, notre capacité d’adaptation au monde moderne et à la démocratie, en particulier face à la menace islamiste, et défend l’idée que la terreur ne peut qu’abdiquer devant la raison humaine.

L’auteur

Née en 1982 en Polynésie française, Caroline Pivert a fait des études de lettres supérieures puis Sciences Po Paris, et connaît des expériences essentiellement journalistiques. En 2010, elle s’installe en Bretagne, travaille un temps dans le milieu de l’édition, et tente depuis d’explorer l’univers des mots à travers des romans (Mon amie, ma sœur, L’Inscontance des sentiments) et un recueil de nouvelles (Soleils et pluies).

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  • Nombre de pages : 114
  • Date de parution : 04/12/2015
  • Editeur : Edilivre-Aparis
  • Collection : Classique
  • Format : 20 cm x 13 cm

Le pacifisme en France (Jean Defrasne)

Le livre

Annonciateur d’une ère de paix ou utopie chimérique, le pacifisme, sous ses diverses formes, est une des idées-forces de notre histoire. A chaque époque, il a suscité des élans généreux et nourri des espérances. Mais la guerre n’en a pas moins imposé sa loi.

L’auteur

Jean Defrasne fait ses études au lycée Henri-IV à Paris, puis intègre l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm. En 1947, il obtient l’agrégation d’histoire. Il devient professeur au lycée Victor Hugo de Besançon. Plus tard, il enseigne à la faculté de droit de Besançon (Université de Franche-Comté) jusqu’en 1986.

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  • Nombre de pages : 264
  • Date de parution : mai 1992
  • Editeur : Puf
  • Collection : politique D’aujourd’hui
  • Format : 21 cm x 13 cm

Empêcher la Guerre (Nadine-Josette Chaline)

Le livre

Comment empêcher la guerre ? Est-ce par un refus antimilitariste de porter les armes, ou par un effort préventif pour régler pacifiquement les conflits au moyen d’organismes internationaux ? Peut-on interdire de faire la guerre ? Y-a-t-il des guerres justes ? Pour se défendre par exemple si l’on est attaqué. Peut-on instituer un Droit de la guerre interdisant certaines pratiques ?

Le débat autour de la guerre et de la paix n’est pas récent. Dès le Moyen Age et la Renaissance des hommes d’Église s’interrogent. Au XVIIIe siècle certains rêvent d’instaurer une paix « perpétuelle ». Mais c’est au XIXe siècle et au XXe que philosophes, économistes, écrivains, hommes politiques, clercs élaborent de nombreux projets.

Car, du précepte chrétien Tu ne tueras point à la conception marxiste d’une guerre capitaliste dont les prolétaires seraient les instruments et les victimes, le courant pacifiste s’exprime dans une multitude de mouvements d’inspiration variée, incarnés parfois par d’illustres personnalités.

Dans cet ouvrage Nadine-Josette Chaline, professeur émérite à l’Université de Picardie Jules Verne, révèle toute la diversité de ce pacifisme, son écho dans l’opinion publique, mais aussi son échec face à deux guerres mondiales qu’il n’aura pas su ou pas pu empêcher.

L’auteur

Docteur d’État en histoire (1983), Nadine-Josette Chaline a enseigné à l’Université de Picardie Jules-Verne. Elle est membre depuis 1976 de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen — qu’elle préside en 1985. De 1993 à 1996, elle préside l’Association française d’histoire religieuse contemporaine.

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  • Nombre de pages : 250
  • Date de parution : 17/10/2015
  • Editeur : Encrage
  • Format : 23 cm x 15 cm

Féminisme et pacifisme : même combat (Odette Thibault & Danielle Le Bricquir)

Le livre

Le 24 novembre 1984 s’ouvrait à Paris le premier congrès international sur le thème « Féminisme et pacifisme », organisé par trois mouvements pacifistes féminins. Cet ouvrage en présente l’intégralité des actes. Pourquoi ce colloque ? Parce que si les féministes ont réclamé et obtenu certains droits : le droit à la maîtrise de leur fécondité, le droit au travail, tout se passe comme si elles avaient oublié ce droit fondamental qu’est le droit à la paix, pour elles et leurs enfants.

Cet ouvrage veut montrer les liens entre féminisme et pacifisme : on ne peut pas être féministe sans être pacifiste, car si le féminisme consiste à revendiquer les droits des femmes, le droit à la paix est le premier de tous ces droits ; il conditionne même tous les autres.

Inversement, on ne peut pas être pacifiste sans être féministe (qu’on en ait conscience ou non) parce que la lutte pour la paix est une lutte contre une des formes du pouvoir masculin : le pouvoir de la guerre.

De plus, si, comme le disait Gaston Bouthoul, « la paix n’est pas aussi naturelle pour l’Homme que pour l’oiseau de voler dans les airs », c’est qu’elle s’apprend. Un long chapitre de cet ouvrage est consacré à l’éducation à la paix qui, comme toute éducation, devrait commencer dans la famille, continuer à l’école et jusqu’à l’Université.

Comme le montre cet ouvrage, la guerre étant le « fait masculin » par excellence, les femmes sont notre dernière chance de paix. Celle-ci n’est pas possible dans le système patriarcal qui règne partout, même dans les pays dits « socialistes ». Il faut que les femmes s’engagent dans la politique et qu’elles soient présentes, à égalité avec les hommes, à tous les niveaux où se prennent les décisions, depuis la cité jusqu’au monde entier.

Telle est la conclusion de cet ouvrage qui veut inciter les femmes à sortir de leur résignation et de leur silence complice, et à s’engager dans le combat (non-violent) pour la paix.

Les auteurs

Odette Thibault est une journaliste scientifique. Maître de recherches au Centre national de la recherche scientifique.

Danielle Le Bricquir, née à Paris le 10 octobre 1941 , est une peintre, sculptrice et illustratrice française. L’ensemble de son œuvre est étroitement lié à l’art singulier et au mouvement Cobra. Certaines de ses œuvres sont conservées dans des musées français.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 149
  • Date de parution : janvier 1985
  • Editeur : Les Lettres Libres
  • Format : 23 cm x 15 cm

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