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Dans cet article vous trouverez les meilleurs livres (les plus populaires) sur le génocide Rwandais.


La véritable histoire des génocides rwandais (Bernard Debré)

Le livre

À la lumière des travaux de la Commission d’enquête présidée par le juge Bruguière, il convient de revenir sur ce que fut, dès 1994, la thèse officielle développée par les médias sur les événements rwandais.

8 ans après la parution du Retour du Mwami, Bernard Debré reprend et approfondit dans ce nouvel ouvrage, La véritable histoire des génocides rwandais, l’analyse qui lui avait valu à l’époque un certain nombre de critiques.

Bernard Debré n’entend remettre en cause ni l’existence ni l’ampleur du génocide perpétré par les Hutu sur les Tutsi. Néanmoins il apparaît aujourd’hui que les Tutsi des premières diasporas ont joué un rôle plus qu’ambigu dans son déclenchement et dans celui des guerres meurtrières qui ont suivi.

Son seul et unique but est aujourd’hui de rompre avec le manichéisme ambiant et de démontrer qu’au Rwanda il n’y eut pas un, mais bel et bien deux génocides … illustrant tragiquement tensions politiques et clivages ethniques qui caractérisent la région des Grands Lacs.

L’auteur

Bernard Debré est né en 1944 à Toulouse. Chirurgien des Hôpitaux de Paris, ministre de la Coopération de novembre 1994 à mai 1995, il est aujourd’hui député de Paris (XV arrondissement).

Infos utiles

  • Nombre de pages : 208
  • Date de parution : 28/04/2006
  • Editeur : Gawsewitch Jean-Claude
  • Collection : Coup De Gueule
  • Format : 23 cm x 14 cm

Un idéologue dans le génocide rwandais (Hervé Deguine)

Le livre

« Si je suis en prison, c’est à cause de vous. Mais c’est aussi à cause de vous que je suis encore en vie ». Ainsi parle Ferdinand Nahimana d’Hervé Deguine, le journaliste qui a enquêté et réuni des pièces sur lui.

L’homme purge sa peine de 30 années de prison, depuis que le Tribunal pénal international pour le Rwanda l’a condamné en 2008 pour « incitation directe et publique à commettre le génocide ».

Qui est Nahimana ? En France, son nom est associé à la Radio télévision libre des Mille Collines (RTLM), dont il est l’un des fondateurs en 1993. Il a contribué à organiser la propagande du président Juvénal Habyarimana, dont il est un fidèle partisan. Après l’attentat du 6 avril 1994 contre le chef de l’État rwandais, tandis que le pays sombre dans le chaos et que les extrémistes hutu perpètrent le génocide des Tutsi avec l’aide de RTLM, Nahimana rejoint les rangs du gouvernement intérimaire.

Chargé de l’Afrique à Reporters sans frontières, Hervé Deguine dénonce, dès 1993, la montée des médias extrémistes au Rwanda. Convaincu de la responsabilité de Nahimana, il collabore avec le TPIR pour faire arrêter celui qui passe pour le « théoricien de l’extermination » des Tutsi, une sorte de « Goebbels rwandais ».

Comme tous ceux qui ont vécu cette période tragique, il souhaite que justice soit faite. Mais l’enquête indépendante qu’il a poursuivie en parallèle à celle du TPIR, pendant près de quinze ans, l’amène à formuler de sérieux doutes sur la plupart des accusations portées contre Nahimana …

Ce livre est la première biographie d’un condamné du Tribunal pénal international pour le Rwanda.

L’auteur

Hervé Deguine est historien et journaliste. Il a été directeur de la recherche et secrétaire général adjoint de Reporters sans frontières.

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  • Nombre de pages : 462
  • Date de parution : août 2010
  • Editeur : Mille Et Une Nuits
  • Format : 23 cm x 15 cm

L’ONU face au génocide rwandais : le silence des machettes (Agathe Plauchut)

Le livre

En 1994, au cœur du génocide des Tutsi au Rwanda, l’opération de maintien de la paix illustra l’impuissance de la communauté internationale à faire face au crime du génocide.

En adoptant une optique militaire et géostratégique pour appréhender le génocide rwandais, ce livre analyse de l’intérieur les limites et enjeux d’une mission de maintien de la paix dans une situation dramatique.

L’auteur

Agathe Plauchut est étudiante de deuxième cycle à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence en Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité. Cet ouvrage est issu de son premier travail universitaire intitulé La Mission Dallaire face au génocide rwandais.

Infos utiles

  • Nombre de pages : 238
  • Date de parution : 23/11/2012
  • Editeur : L’harmattan
  • Collection : Mondes En Mouvement
  • Format : 21,5 cm x 14 cm

Une guerre noire enquête sur les origines du génocide rwandais, 1959-1994 (David Servenay et Gabriel Périès)

Le livre

Après plusieurs années d’enquête, ce livre implacable établit la généalogie de ce qui fut, pendant des décennies, un véritable savoir-faire de l’armée française : la “guerre révolutionnaire”, aux épouvantables conséquences.

Au printemps 1994, au Rwanda, près d’un million de personnes ont été exterminées en quelques semaines. À un rythme trois fois plus élevé que le génocide des juifs d’Europe. Comment un tel crime de masse a-t-il été rendu possible ? Quelle est la responsabilité des grandes puissances occidentales et de la France, surtout, si proche des génocidaires ?

Après 4 ans d’enquête, dans les archives du monde entier, sur le terrain, auprès des militaires français, rwandais et belges, à interroger diplomates et politiques, Gabriel Périès et David Servenay tentent de répondre à ces questions.

À l’aide de témoignages inédits et de documents confidentiels, ils lèvent le voile sur l’une des origines secrètes du génocide rwandais : la doctrine française de la “guerre révolutionnaire”. Des opérations clandestines menées dans le “pré carré” au moment de la décolonisation, en passant par le trouble jeu du général De Gaulle, ils établissent la généalogie de ce qui fut pendant des décennies un véritable savoir-faire de l’armée française.

Formalisé pendant la guerre d’Indochine et appliqué en Algérie, il a largement inspiré les dispositifs répressifs mis en place dans un grand nombre d’États africains … dont le Rwanda des années 1960. Et ce n’est pas le fruit du hasard si l’un des meilleurs élèves africains de la “guerre révolutionnaire” perpétra, plus de trois décennies plus tard, le dernier génocide du XXe siècle : hiérarchies politico-militaires parallèles, gardes présidentielles transformées en escadrons de la mort, action psychologique, quadrillage administratif et militaire des populations formèrent un système efficace susceptible de mobiliser toute une société au service du projet exterminateur de ses dirigeants.

Cette histoire inconnue éclaire d’un jour nouveau la responsabilité de l’État français dans le génocide rwandais.

Les auteurs

Gabriel Périès, docteur en Sciences politiques, est enseignant à l’Institut National des Télécommunications d’Evry. Rattaché au Centre Morris Janowitz / Forces armées et Sécurité de l’IEP de Toulouse, il est l’auteur de nombreux travaux sur les doctrines militaires contre-insurrectionnelles. 

David Servenay est reporter à Radio France Internationale depuis dix ans. Auteur de nombreuses enquêtes sur les relations entre la France et l’Afrique, le milieu pétrolier, les affaires de blanchiment et de trafic d’armes, il anime une “session enquête” à l’École supérieure de journalisme de Lille.

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  • Nombre de pages : 420
  • Date de parution : janvier 2007
  • Editeur : La découverte
  • Collection : Cahiers libres
  • Format : 24 cm x 15 cm

Tu leur diras que tu es hutue. À 13 ans, une Tutsie au cœur du génocide rwandais (Pauline Kayitare)

Le livre

Pauline, tutsie, a 13 ans lorsqu’éclate, en 1994, le génocide rwandais. Le pays s’embrase. Partout, les Tutsis sont pourchassés et assassinés. Pour avoir des chances d’échapper aux tueurs, la famille de Pauline décide de se disperser.

Avant de se séparer, la mère prend sa fille à part et lui recommande de se faire passer pour hutue : elle est trop jeune pour posséder une carte d’identité ethnique et son physique est peu identifiable. L’artifice fonctionnera à plusieurs reprises.

Pendant 3 mois, Pauline, perdue au cœur de la barbarie, sera témoin de massacres inouïs, mais elle parviendra à échapper à ses bourreaux. La guerre s’achève sur la mort de plus de 800 000 Tutsis. Un calme précaire revient. Pauline retrouve son père et, après un exil forcé au Zaïre, retourne dans son village natal. Quant à sa mère, ses frères et ses sœurs, personne ne sait ce qu’ils sont devenus.

Pauline ne perd pas l’espoir de les retrouver vivants, mais en même temps, elle veut reprendre pied dans la vie : oublier le génocide et s’en sortir… Elle se plonge à corps perdu dans ses études, et elle les réussit brillamment. Mais cela ne suffit pas pour se libérer de sa condition misérable dans un Rwanda ravagé.

Elle veut aller vivre en Occident. Elle renoue alors avec son mensonge : puisque la France a soutenu les Hutus, elle demandera, en tant que hutue, l’asile politique à l’administration française. Et elle y parvient. Mais que sont devenus les siens ? Le temps passe. Un soir, son père l’appelle et lui annonce la terrible réalité : il a retrouvé les restes des membres de la famille assassinés. Il s’agit maintenant de leur offrir des funérailles, mais en tant que réfugiée politique, Pauline ne peut pas rentrer au pays. Elle entreprend alors un nouveau combat pour obtenir la naturalisation française qui lui permettra de retourner au Rwanda enterrer les siens dans la dignité. Ce témoignage qui nous plonge au cœur de l’horreur est en même temps une bouleversante leçon de vie.

L’auteur

Pauline Kayitare, rescapée du génocide des Tutsis en 1994, vit aujourd’hui à Bruxelles

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  • Nombre de pages : 180
  • Date de parution : mars 2011
  • Editeur : Andre Versaille Eds
  • Format : 21,5 cm x 12,5 cm

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